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Qu’est-ce qu’un du couple en deux mots ?

  • Photo du rédacteur: pmartinpsy
    pmartinpsy
  • 5 févr. 2024
  • 2 min de lecture



Selon Jean Paul Gaillard, le couple serait la plus petite forme de l’institution. Cela voudrait dire qu’il représenterait la plus petite unité du groupe. Pourtant aujourd’hui, le couple n’est plus véritablement reconnu pas la législation. Il est à entendre ici, que la notion de couple n'a plus la même importance que par le passé. Où il était considéré comme une alliance entre familles, villages, ou bien encore, pays. Cela fragiliserait le couple, dans l’organisation de ces relations. Selon Paul Caillé, « s’il n’y a plus de serments ou autres (rites de passages), cela engendre l’idée qu’une relation de couple constitue elle-même sa propre justification et que son existence n’a de sens que dans une perspective de durée ».

          

Le couple se compose de deux individus, c’est ce que l’on nomme la relation en mathématique, soit l’interaction entre deux éléments. Il faut que ceux-ci se découvrent des affinités dites sélectives. La relation unissant deux individus transcenderait ainsi ce que l’on appellerait « le destin individuel ». C’est l’idée, qu’une personne deviendrait membre d’un nouveau système, qui se fonde sur des choix dit mutuels, pour le bien du "gr-couple". L'idée de mode d’interaction la plus pertinente pour comprendre le fonctionnement d’un couple viendrait de Marcel Mauss (1923). C'est l'idée qu’il nomme, le cycle du don. Il s’agirait de l’établissement d’une circularité oroborienne dans la relation. Cette conception du couple provient de Nouvelle-Zélande, ou pour certains peuples, il y a un cycle du "Hau". Cela réside dans le fait que le don contient un fort pouvoir symbolique, et que celui-ci exige, récompense. Celui qui négligerait ce cycle, se verrait soumis au pouvoir d'autres cycles, comme celui de la vengeance. Pour que le cycle fonctionne, il faut qu’il y ait un facteur "croyance". Si l’on en revient à l’idée du couple et de P. Caille « aucune relation humaine ne sera s’inscrire dans la durée sans croire en un facteur transcendant qui rend naturel...».

           

Mais revenons-en à l’idée d’affinité sélective ou autrement nommé par P. Caillé à la collusion. La collusion impliquerait l’idée que chacun des membres du groupe ou du couple, devrait accepter de ne développer que des parties de lui-même, conformes aux besoins de l’autre. Ce qui fait ici appel à l’idée de la complémentarité, ou selon beaucoup d’auteurs, ce concept peut aller de pair avec les notions : égalitaire ou de hiérarchique. Dans le premier cas cela, sous-entendrait que le couple est différent, mais se complète. Et dans le second cas que l’un des partenaires est supérieur à l’autre.

En avançant cela, on ne peut faire l’impasse sur la limite entre la soumission et l’aliénation à l’autre ou encore, entre l’autorité et le sadisme. Dans un couple, il y a souvent l’idée d’une inégalité entre les conjoints, ce qui pose question, c’est d’où pourrait provenir cette inégalité dans la relation ?

 

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