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Le livre à lire : Il est permis d'obéir

  • Photo du rédacteur: pmartinpsy
    pmartinpsy
  • 22 janv. 2024
  • 2 min de lecture

L'obéissance n'est pas la soumission


Livre à lire : 4 divan/5


Du coté de la philosophie, nous pouvons envisager que la thèse de Daniel MARCELLI "il est permis d'obéir, l'obéissance n'est pas la soumission" est une thèse importante et nuancée surtout aujourd'hui dans un monde qui prône l'idée que désobéir serait une valeur. L'auteur met en évidence la distinction entre l'obéissance et la soumission, qui sont souvent confondues.

  • L'obéissance, c'est l'acte d'accomplir une demande ou un ordre. Elle peut être motivée par différentes raisons, le respect dans une relation d'égalité.

  • La soumission, en revanche, c'est l'acceptation d'une autorité sans la moindre contestation. Elle est souvent fondée sur la peur ou la contrainte, et la force.

La thèse "il est permis d'obéir, l'obéissance n'est pas la soumission" suggère que l'obéissance peut être une attitude positive, si elle est fondée sur des raisons légitimes. Par exemple, l'obéissance aux lois est nécessaire au maintien de l'ordre social. L'obéissance aux règles d'une communauté ou d'une institution peut également être bénéfique, si ces règles sont justes et équitables.

En revanche, la soumission est toujours négative, car elle implique le renoncement à sa propre liberté et à sa propre capacité de jugement. La soumission à une autorité abusive ou illégitime est particulièrement dangereuse, car elle peut conduire à des violations des droits fondamentaux.

Du coté de la sociologie cette thèse est également interessante pour comprendre les relations sociales. L'obéissance est une composante essentielle de la vie en société. Elle permet de garantir la cohésion sociale et le fonctionnement des institutions.

Alors que la soumission peut être utilisée pour maintenir le statu quo et pour empêcher les changements sociaux.

La thèse "il est permis d'obéir, l'obéissance n'est pas la soumission" nous invite à réfléchir de manière critique à l'obéissance. Nous devons nous demander si l'obéissance est fondée sur des raisons légitimes, si elle est nécessaire au bien commun et si elle ne nous conduit pas à renoncer à notre propre liberté.


L'auteur nous propose ici d'envisager autrement dans l'apprentissage, et la relation parent/enfant l'éducation. Inviter l'enfant à obéir c'est lui offrir l'opportunité d'être, de se dégager du désir que l'on a pour lui, en le laissant libre de son mouvement et d'apprendre qu'il y a des conséquences à nos actes. Dans la soumission l'enfant l'apprend rien d'autre que la crainte et la peur. Il n'y a nul éducation a cette endroit, ni même de potentialité d'être.

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