Communication & Influence Sociale

L’influence n’existe que par la formation de la norme. D’une certaine manière c’est le groupe naissant qui invente la norme, qui donne le ton. La normalisation sera donc la formation des normes.

Il faut savoir que vis-à-vis du groupe ce que l’on appellera l’influence majoritaire, ce sera notre capacité à nous conformer ou à obéir. L’influence minoritaire sera l’inverse, mais cette dernière et souvent le berceau de l’innovation et aussi des changements sociaux dans notre monde.

Le problème dans tout cela, c’est quand on parle de majorité, il n’y a pas loin une minorité. Et l’histoire nous le montre tous les jours, la minorité veut toujours devenir la majorité. A savoir que cette question de major vs minor n’a rien à voir avec le nombre. Et par ailleurs que si la minorité devient la majorité, une autre minorité tentera d’être la majorité… et cela comme un cycle éternel.

Pourquoi terminer sur cette idée la série d'article sur la communication ?

Parce que de l’influence sociale nait l’idée de l’imitation et c’est en observant les autres que l’on apprend tout un tas de… comportement sociaux.

Imitation sociale 

Il y a des conditions qui facilitent l’imitation des comportements comme par exemple la relation modèle/sujet. L’imitation sera d’autant plus forte voir inconsciente, plus il y a d’affectivité, de sentiment. D’autre facteur peuvent rentrer en jeux comme :

• une similitude initiale entre le modèle et le sujet. Par exemple les membres d’une même famille.

• Statut du modèle, aujourd’hui une très grande majorité des adolescentes veulent devenir une « kim Kardashian »

• si les actes du modèle sont appréciés/renforcés, C’est pour ça que l’on veut devenir pompier…

A quoi sert l’imitation selon vous ?

L’imitation à plusieurs but, l’un des premiers est d’accélérer l’apprentissage. Plus vite est appris un comportement et intégré une attitude, plus rapide sera la réponse. Et cela peut être vitale.

A savoir :

L’imitation ne rend compte que très partiellement de l’uniformité de nos comportements et de nos réactions. L’uniformité c’est ce qui donne un caractère uniforme à votre personnalité.

Pour comprendre cette uniformité, il faut aussi analyser les influences réciproques C’est à dire,  nous influençons quelqu’un et quelqu’un nous influence, ce qui n’est pas le cas de l’imitation sociale.

Pour aller plus loin :

La formation des normes

Lorsque nous ne savons pas quoi faire, nous faisons comme les autres ; qui fort probablement ne savent pas non plus quoi faire et font comme nous… La question que l’on peut se poser sur la mode… pourquoi suivons-nous les autres… Selon certain chercheur comme Sherif : « la convergence des opinions crée la norme »

Vous devez vous souvenir du cours sur l’attitude et le comportement, nous avons parlé de la mise en place des normes pour évaluer nos réponses. Il faut savoir que leurs principales fonctions consistent à dissiper les ambiguïtés (dissonance cognitive).

La norme est donc une échelle de référence ou d’évaluation qui nous permet de définir nos attitudes… Pour certain il peut être question de marge, soit d’une ligne de possibilité entre ce que l’on peut ou ne pas faire. Quelque chose d’un peu plus ambiguë. Le problème qui vient avec cette idée de marge et qu’il est du coup difficile de se sociabilisé… arrivez 3 heures en retard à un rendez vous professionnel, il est presque sur que vous n’aurez ni le job ni l’entretien.  

Création d’une norme par un groupe en 3 points :

1. Il faut qu’il y ait un consensus auquel le groupe arrive, et qu’il soit le résultat d’une implication sincère dans l’élaboration d’une norme.

2. Ce consensus a un effet positif sur la confiance dans la norme, qui, partagée par tous, est considérée comme solide, « vraie ».

3. Ceci conduit à l’intériorisation de la norme qui devient alors une règle auto-prescrite (une conduite librement consentie) et non pas une obligation externe.